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#Parentalité : c'est rien ça va passer

Comment passer du gaga à la crise de nerf en 30 secondes chrono : devenez parent.


market of clay pots

Ma grande fille, comme je t'aime.

Et parfois comme tu me fatigue...



La parentalité est une suite infinie de "ça va bientôt passer"


« Maman imparfaite ? Totalement. Je manque parfois de patience ou de temps, je dis des gros mots, je ne cuisine pas toujours équilibré. Mais je fais de mon mieux et j'apprends tous les jours, comme nous toutes. ».

Quand ma première fille est née notre quota de sommeil a pris un sacré coup. Pour faire simple : elle ne dormait pas et avait tout le temps envie de téter. Alors en bon optimiste je me disais "c'est rien, un nouveau né c'est fatiguant mais ça va passer elle dormira mieux plus tard". Et heureusement ce fameux "plus tard" a fini par arriver mais pas comme je l'imaginais.

Après les réveil nocturnes pour manger nous avons eu droit à tout un tas d'autres causes de non-endormissement : la difficulté à trouver le sommeil, les coliques, les dents, les cauchemars, etc.

Jusqu'à ce que finalement elle fasse ses nuits complètes - la majorité du temps parce que soyons honnête il y a toujours des exceptions quand elle est malade ou qu'elle fait un cauchemar.

Malheureusement pour nous, pauvres parents, une fois qu'on arrive à surmonter une difficulté - sans se réjouir trop vite, hein, parce qu'on veut pas se porter la poisse - une toute nouvelle fait rapidement son apparition ! En tout cas c'est ce qu'il s'est passé pour nous et pour la plupart de mes amies.

Bébé fait ses nuits ? Chouette, mais oh oh les dents pointent et apportent avec elles les cris de douleurs, les fesses rouges et l’exéma.

Ouf les dents sont sorties. Vous pensiez dormir ? Et non voilà les terreurs nocturnes...

Alors on se dit ça va, pas de problème, je vais encaisser le manque de sommeil jusqu'à ce que ça passe. Ce n'est que la première année qui est difficile ensuite ce sera du gâteau.


Ouais, pas vraiment. Je l'avoue il y a eu une période super agréable et facile autour des 1 ans de bébé. On en a d’ailleurs profité pour voyager (je vous ferez un article plus tard à ce sujet). Mais très vite on en vient à une nouvelle phase particulièrement compliquée : le terrible two.


Terrible two, est-ce que ça va finir ?

Avec le recul, je ne l'ai pas forcément vu venir. Je ne me rappel même pas comment ni quand ça a commencé. Je me suis retrouvée épuisée de nouveau, fatiguée de voir mon enfant lutter avec ses émotions. Mon petit bébé a commencé exprimer son mécontentement, à prendre des décisions et à essayer de s'exprimer sans y parvenir ce qui engendrait de la frustration. Qui dit frustration pour un enfant dit colère et pleurs. Le terrible two avait commencé, vers 18 mois ! Pourquoi aussi tôt je ne sais pas, mais ça a débuté en même temps que le confinement covid de mars 2019 et également en même temps que ma seconde grossesse. Peut-être qu'elle a eu du mal à s'adapter à tout ça.

Quoi qu'il en soit, presque un an après nous y sommes toujours...



Je t'aime, oups laissez moi tranquille


Voilà un bon résumé. Je t'aime tellement ma fille. J'adore te regarder évoluer, découvrir le monde, progresser. Je m'extasie devant chacun de tes gestes et tes sourires. Je saute de joie à chaque réussite. Je te console à chaque moment de détresse, j'essaie de t'apaiser à chaque colère. Mais parfois je suis épuisée et je manque de patience. Parfois je suis fatiguée et je ne réagi pas comme il faudrait. Parfois je vais me fâcher, m'énerver, crier, pleurer. Parfois ça arrive même en l'espace de trente secondes avant que tu ne me fasse fondre à nouveau avec un sourire. Pour moi c'est ça aussi la parentalité.




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